Festival Lov3Days : la première édition appelle la seconde

culture Festival Lov3Days : la première édition appelle la seconde

Par Laura Bouaricha 08 juin 2022 à 11h53

La cloche de fin a retenti. La première édition de ce festival afro-caribéen a clôturé ses trois jours de concerts dans le sable de Boho Beach, à Baie Nettlé. Les artistes à l’honneur ont attiré plus de 1 200 festivaliers chaque soir, prêts à faire la fête, les 3,4 et 5 juin.

Baie Nettlé. Haut en couleur et musique, la plage du Boho s’est vue envahie d’une grande scène et de festivaliers prêts à se laisser porter par les rythmes afro-caribéens. Parmi les têtes d’affiche, Lu City, le duo venu de Sainte-Lucie ou 1DA Banton, tout droit débarqué du Nigéria, ont fait leur première apparition sur une scène saint-martinoise. Quant à Jocelyne Béroard, icône du zouk martiniquais, son premier concert en solo sur notre île, a eu un franc succès.

«Le retour a été très positif et chaleureux», confie Gerald Potelle, co-organisateur du festival. Précisons que durant les trois jours, du 3 au 5 juin, la Martinique et la Guadeloupe n’ont pas manqué à l’appel. Objectif plutôt réussi pour Gaël Elisabeth et Gerald Potelle qui espéraient faire venir «800 Guadeloupéens et Martiniquais», au bénéfice d’une nouvelle activité touristique, à «la sortie de la haute saison».

Le bilan de cette première édition est donc positif. «La destination se verra plébiscitée grâce aux artistes mais aussi au public ayant fait le déplacement», assure Gerald Potelle. Pour les organisateurs donnent déjà rendez-vous l’année prochaine: «À 2023 !». Les dates on les connaît. «Elles sont posées et actées les 26, 27 et 28 mai». Le plateau artistique compte lui aussi évoluer avec encore plus de noms à l’affiche de la prochaine édition.

Kalash, le retour

C’est un habitué de la scène saint-martinoise et très apprécié du public. Il a été reçu comme l’Artiste, avec un grand A. Le chanteur et rappeur martiniquais, Kalash ne passe jamais inaperçu. «Saint-Martin c’est comme ma deuxième maison. C’est toujours un plaisir de jouer pour différentes générations et cultures» que l’île réunit, confie-t-il.