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justice
Agressée à son domicile : l auteur écope de 2 ans d emprisonnement

Par Grégory Rohard      28 octobre 2020 à 09h14
C’est le visage marqué, fendu d’un hématome que la victime s’est présentée vendredi dernier au tribunal de proximité de Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Son bourreau : un homme de 30 ans déjà connu défavorablement de la justice pour des faits de violence.
Les marques sur le visage de la victime témoignent du calvaire qu’elle a vécu le 20 octobre dernier. Ce soir là, elle a été agressée à son domicile par un homme avec qui elle entretenait quelques relations. Un homme qu’elle a hébergé sous son toit pendant un temps. Si le Tribunal s’est appesanti sur ce dossier pour tenter de comprendre comment K.H a pu se résoudre à ces extrémités et se livrer à tant de violences, si tant est qu’il puisse y avoir une explication, les « raisons » invoquées par les prévenus dans ce genre d’affaire sont souvent les mêmes. « J’étais fâché », « elle m’a poussé à bout » ou encore, « c’est elle qui a commencé ».

Il l’étrangle avec torchon de cuisine


Il est aux alentours de minuit ce soir-là lorsque K.H se rend chez la victime avec qui il a vécu et entretenu quelques relations charnelles pendant un temps. Une liaison qui se serait arrêtée subitement à la demande de la victime. Cette dernière lui aurait reproché de s’être entiché d’une jeune demoiselle, une mauvaise fréquentation, « une droguée » selon elle. Une femme dont le Tribunal ignore encore s’il s’agit de sa cousine ou de sa nouvelle petite amie. Au cours de cette nuit de violence, elle était même présente sur les lieux mais a indiqué qu’elle attendait bien sagement dans la voiture, assommée par la marijuana qu’elle avait fumé. Elle n’a donc rien entendu des cris qui ont retenti au cœur de la nuit dans cette résidence paisible de Saint-Martin. Un « mensonge » selon le Tribunal. A l’intérieur du logement et pour des raisons que nous n’évoquerons pas ici et qui ne sauraient justifier l’attitude de K.H, la victime raconte avoir lutté pour sa vie. « Il m’a étranglée avec un torchon de cuisine, m’a menacée avec une paire de ciseaux, m’a dit « on va en finir », m’a donné un coup de pied au visage » énumère la victime. « Si je ne m’étais pas débattue, il m’aurait poignardée à l’abdomen. J’ai hurlé au secours » explique-t-elle encore, espérant alerter les voisins. Ce qu’elle parvient à faire.

Pas de témoin direct, pas de relevés ADN


Comme à l’accoutumée dans les histoires de violences, les versions s’opposent. K.H confesse une baffe, lorsque la victime rapporte un coup de pied. L’un dément s’être procuré des ciseaux lorsque l’autre relate avoir échappé aux coups qu’il aurait tenté de lui porter. Si le Tribunal s’étonne de l’absence d’analyse toxicologique (circonstances aggravantes si positivité avéré du prévenu-NDLR) et regrette qu’aucun prélèvement ADN n’ait été effectué pour confondre les versions, pour le Parquet les violences constatées sont suffisantes pour entrer en voie de condamnation. En répression, le Ministère Public a requis une peine de 12 mois d’emprisonnement assortis de 6 mois de sursis probatoire, une obligation de soin en lien avec la consommation d’alcool et de stupéfiants ainsi que l’interdiction de rentrer en contact avec la victime et de détenir une arme. Une peine alourdie par le Tribunal qui a prononcé à son encontre une peine de 2 ans d’emprisonnement dont 12 mois assortis du sursis probatoire pendant une durée de trois ans. Le Tribunal a également prononcé une obligation de soin et de travail, une interdiction de détenir une arme pendant une durée de 5 ans et de rentrer en contact avec la victime.

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