Casse-Noisette : le défi des ateliers de danse classique

Une première chorégraphie vient bouleverser ce que l’on pensait connaître de la danse classique. Sur une musique envoûtante de Lindsey Stirling, jeune violoniste virtuose connue pour son répertoire plutôt électro, 4 jeunes danseuses incarnent les éléments : l’eau, le feu, la terre et l’air. Si les non-initiés à la danse classique ont peut-être du mal à distinguer des différences dans leur interprétation, leurs costumes sobres et élégants permettent de discerner ces 4 éléments qui évoluent de façon très libre et assez fascinante sur scène.

On revient ensuite à quelque chose de plus classique, avec l’interprétation de Casse-Noisette de Tchaïkovski. Maryline Jouvenet, professeure de danse classique et présidente de l'académie Eolia Ada, a choisi de faire participer tous ses élèves pour présenter le premier acte de ce célèbre ballet. Pas moins de 50 danseuses (pas de garçon) se relaient sur scène tout au long du spectacle. Difficile alors de comprendre qui est qui lorsqu’on ne connaît pas parfaitement l’histoire de Casse-Noisette. Mais l’ambiance féerique, les costumes et le tourbillon des danseuses suffisent à nous emporter dans ce joli conte de Noël.

De 4 ans à l’âge adulte, tous les niveaux sont représentés. On découvre un nombre impressionnant de très petites filles, adorables à regarder et qui nous arrachent parfois un sourire par leur candeur et l’éparpillement propre à leur âge. Sur les visages des élèves des niveaux plus avancés qui assurent les rôles plus importants, on lit le plaisir de danser. Dommage, les niveaux intermédiaires sont moins présents sur scène et leurs chorégraphies plus simples. Bien que compliquées à appréhender, ces différences d’âge et de niveau n’empêchent pas Maryline de réussir le défi de réunir toutes ses élèves sur scène et de signer un charmant spectacle qui met en valeur le travail de chacune.