Expédition 7e continent : mission sensibilisation réussie

Qu’il soit attiré par la simple visite du bateau accosté au quai principal de la Marina Fort-Louis, ou avide d’informations à propos des océans de plastique, le public est donc venu nombreux ce samedi 6 mai et dimanche 7 mai, à tel point que certains retardataires ont dû se résoudre à devoir attendre la prochaine visite du navire sur l’île. En effet les inscriptions pour se rendre à bord ont rapidement affiché complet.

La moitié de l’année sur les océans du monde entier

«Nous avons eu droit a une fréquentation au-delà de nos espérances, car lors de cet arrêt à Saint-Martin, il n’était pas prévu de rencontre avec les scolaires, ce qui habituellement réduit considérablement le nombre de visiteurs, mais finalement le public a répondu présent, ça fait plaisir. D’autant plus que la plupart des gens ne sont pas venus en simples curieux : ils semblaient très préoccupés par la pollution des océans comme le prouvent les questions bien précises qu’ils nous ont posé», explique le capitaine, Patrick Deixonne.

Il ajoute que les Antilles n’ont pas à rougir face au problème de pollution des mers : «En fait, c’est à peu près partout pareil, ni mieux ni pire… Le véritable fléau se situe en pleine mer. Le long des côtes ou à proximité, de gros efforts sont faits localement pour limiter les dégâts». Le marin-scientifique a été agréablement surpris de constater que les containers destinés à recevoir les déchets, sont vidés quotidiennement «ce qui est loin d’être le cas dans bien des marinas». Un bon point pour Saint-Martin.

La prochaine étape de l’expédition sera les Bermudes, après quoi il est prévu un retour sur la terre ferme pendant 6 mois environ, avant de reprendre la mer pour continuer le combat. Entre temps, Patrick Deixonne fera part de ses observations dans les plus hautes sphères de l’État, au Sénat ou à l’Assemblée Nationale, pour proposer des solutions ou tout au moins alerter sur l’urgence d’un meilleur traitement des déchets plastiques.