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«Nous avons fait plus de 20 000 fiches de paie pour des Saint-Martinois»

Par Lannig STERVINOU      24 octobre 2016 à 18h30


  Jean-Luc Azoulay entouré de ses actrices Laure Guibert (Bénédicte dans la série) et Cathy Andrieu (Cathy dans la série). Photo©Lannig Stervinou
AUDIOVISUEL. Hélène, les garçons et ses copines sont de retour sur Love Island alias Saint-Martin pour le tournage d’un triple mariage qui sera diffusé sur TMC en décembre. Le Pélican a rencontré l’auteur et producteur de la série à succès, Jean-Luc Azoulay.
Le Pélican : Comment est venu votre coup de cœur pour Saint-Martin ?
Jean-Luc Azoulay : Par hasard. Nous devions tourner en Martinique pour le Club Dorothée au début des années 90. Mon ami Alain Tochou gérait un hôtel en Martinique. L’hôtel était fermé en raison de grèves ou je ne sais quoi et il m’a dit : «ce n’est pas grave. On reprend l’avion et on part à Saint-Martin car j’y ouvre l’Anse Margot.» Nous avons été très bien accueillis par Alain qui était un personnage extraordinaire et que je regrette beaucoup.

Finalement, Saint-Martin vous a bien plu…
Je suis tombé amoureux de cette île car c’est une île formidable pour les gens qui travaillent dans l’image. Elle est très variée avec une lumière particulière. Mais plus que des paysages, ce sont des gens dont je suis tombé amoureux. Les Saint-Martinois sont tellement gentils, ouverts… Et puis le métissage, le nombre de communautés différentes est une vraie richesse. J’ai donc eu envie de tourner ici, de passer du temps ici.

Vous avez des aides financières des institutions locale pour vous inciter à tourner ici ?
Contrairement à la Guadeloupe, non. On s’y est fait. Je suis tout de même un peu surpris car j’ai entendu que la commission du film a récemment rencontré des gens pour développer les tournages à Saint-Martin et nous n’avons pas été contactés alors que nous tournons ici depuis 20 ans. Peut-être qu’ils ne savent pas qu’on tourne, peut-être qu’ils ne regardent pas la télévision... S’ils veulent nous appeler, nous sommes facilement joignables à JLA Productions !

C’est quand même une belle visibilité pour Saint-Martin en France, même l’Office de tourisme ne vous aide pas ?
Et bien non, nous les avons contactés à chaque fois et nous n’avons jamais eu de réponse. Donc on considère qu’ils s’en fichent de nous. Pourtant il y a encore des gens qui viennent car ils ont vu les décors, comme chez mon ami Lolo à Friar’s Bay qui, dans la série est le bar des filles, ou encore à Happy Bay car Nicolas y avait sa cabane.

En plus les tournages, c’est beaucoup d’argent injecté dans l’économie locale…
Oui et nous avons tourné beaucoup de séries en dehors des «Vacances de l’amour», ici comme «Les Flamboyants» pendant deux saisons pour France O ou encore «Dreams» pour NRJ 12. Nous avons calculé un jour, qu’on avait dû faire plus de 20 000 fiches de paie pour des Saint-Martinois. A chaque fois, en plus des hôtels, des restaurants où on dépense de l’argent, on fait travailler des locaux

Vous êtes aussi propriétaire d’une villa aux Terres-Basses, n’est-ce pas ?
Cela fait plus de dix que j’ai acheté. J’y viens pour toutes les vacances scolaires car j’ai encore des enfants qui vont à l’école. Si on y pense, avec le décalage horaire, ce n’est qu’à trois heures de Paris à l’aller et puis au retour, on dort, alors on ne perd vraiment pas de temps. J’aurais eu ma maison de campagne à Saint-Tropez, j’aurais mis plus de temps pour y aller. Je n’ai pas d’autre maison de campagne, la mienne, elle est ici.

Donc Saint-Martin plus que Saint-Barthélemy, on aurait pu imaginer le contraire…
À Saint-Barth, je m’ennuie. C’est formidable d’y passer un week-end mais on finit vite par tourner en rond. À Saint-Martin, on peut y passer du temps car c’est très varié. Je viens depuis 25 ans et je ne connais pas encore toute l’île.

Vous trouvez qu’en 25 ans, l’île a changé ?
Je suis effrayé par Marigot qui est en pleine déperdition. Il faudrait vraiment faire quelque chose. Avant c’était une ville animée, avec des boutiques ouvertes, des soirées sur la marina, une vraie ville touristique et maintenant c’est une ville morte. Heureusement qu’il y a encore Grand Case qui s’anime le soir sur la partie française.

On va parler un peu de votre carrière. Qu’est-ce qui vous a amené à travailler dans l’audiovisuel ?
J’étais étudiant en médecine et fan de Sylvie Vartan. Alors j’ai monté son fan club dans les années 1968. Ensuite, j’ai eu à choisir entre mes études de médecin et Sylvie Vartan, car j’étais devenu son secrétaire. Et j’ai choisi Sylvie Vartan. Je suis parti en tournée avec elle au Japon et dans le monde entier. En 1976, Sylvie a décidé d’aller vivre au Etats-Unis. Je me suis retrouvé sans patronne, donc j’ai monté avec Claude Berda, AB Productions. Nous avons commencé par faire du disco, puis nous avons rencontré Dorothée qui nous a amenés à la télé où nous avons commencé à produire les émissions que l’on connaît.

Vous avez tourné longtemps ici, pouvez-vous nous faire un petit historique ?
En 1992, nous avons produit «Hélène et les garçons» qui est devenu un véritable succès. En 1994, nous avons enchaîné avec «Le miracle de l’amour». En 1995, nous sommes venus ici où nous avons tourné «Les vacances de l’amour», pendant presque 10 ans. Nous avons repris en 2011, la suite : «Les mystères de l’amour», que nous tournons à Paris, mais avec toujours quelques séquences à Saint-Martin parce que dans l’histoire nos personnage ont un passé ici.

Quel était votre rythme de tournage à Saint-Martin ?
Nous venions sans arrêt pendant dix ans, pour des sessions de trois mois. Nous habitions à l’Anse Margot. Tous les comédiens connaissent l’île par cœur.

Pourquoi avoir appelé Saint-Martin Love Island ?
Dans la fiction, Saint-Martin c’est trop grand. Nous avons donc inventé une petite île à quelques miles marins de Saint-Martin. C’était plus simple de gérer ça comme ça pour le scénario.

Que tournez-vous en ce moment à Saint-Martin ?
Tout le groupe vient ici parce que Peter Watson a décidé de se marier avec Valentina, Christian se marie avec Chloé et Hélène épouse enfin Nicolas. Il y a un problème en France, la mairie où ils devaient se marier brûle et ils n’ont pas le temps de refaire les papiers sauf à Love Island où ils ont des amis. C’est donc un triple mariage que nous avons tourné sur la plage du Dreams (Baie Nettlé NDLR). C’était très beau, avec une superbe déco réalisée par quelqu’un d’ici.

Si j’ai bien compris vous êtes producteur mais aussi auteur, d’où vous est venue l’envie de raconter des histoires ?
C’est formidable d’avoir la chance de raconter une histoire qui se poursuit pendant 25 ans. Les personnages évoluent. Par exemple, l’une des intrigues que nous tournons ici concerne quelque chose du passé qui ressurgit. Mais on n’en dira pas plus. Le prime tourné à Saint-Martin, c’est trois fois 52 minutes. Les épisodes seront diffusés sur TMC en décembre.

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