Eau potable : l’ASL de la Baie Orientale répond à la Saur

à la une Eau potable : l’ASL de la Baie Orientale répond à la Saur

Par Juliette Leclercq 21 juin 2023 à 10h09

Mardi 20 juin, l’ASL des résidences de la Baie Orientale a publié un communiqué de presse pour répondre à la Saur à la suite, il y a un plus d’un mois, de la mise en place de coupures quotidiennes dans le quartier. Les deux entités sont en litiges depuis plusieurs années.

Par la voie de son assistant administratif, l’ASL des résidences de la Baie Orientale a adressé un communiqué de presse pour répondre à la Saur qui, le 12 mai, avait annoncé la mise en place de coupures quotidiennes dans le quartier. Si à cette période l’ASL avait décliné nos propositions de s’exprimer, elle dénonce aujourd’hui une tentative de la Saur de lui «imputer la responsabilité des fuites dont fait l’objet le réseau d’alimentation et qui pénaliseraient tous les autres secteurs de l’île».

Des procédures devant les tribunaux

La communiqué rappelle que «des procédures sont actuellement pendantes devant les juridictions compétentes et qui permettront notamment de déterminer les responsabilités, et de préciser le rôle et la teneur des obligations de chacun, s’agissant de l’entretien et de réfection du réseau».

Dans son courrier du 12 mai, la Saur affirme que l’ASL a une dette de 2,8 millions d’euros. «De telles allégations sont totalement erronées», tranche l’assistant administratif de l’ASL. «N’en déplaise à la Saur, il doit être rappelé qu’aux termes d’un jugement rendu le 23 juillet 2021, qui fait actuellement l’objet d’une procédure d’appel pendante devant la Cour d’Appel de Versailles, le tribunal de commerce de Nanterre a considéré que les factures prétendument émises au titre de la consommation d’eau de l’ASL BO étaient entachées de nullité».

L’assistant administratif affirme que les informations communiquées par la Saur «sont totalement inexactes» et que les mesures de restriction d’eau «pourraient bien consister en de pures mesures de représailles». Des coupures jugées néfastes selon lui, car elles «provoquent des coups de bélier susceptibles de générer des ruptures de canalisation».

Et de conclure : «La Saur qui voudrait s’ériger en parfait régulateur d’une distribution équitable répondant aux enjeux environnementaux et sanitaires, ne saurait feindre d’ignorer que l’eau distribuée, et facturée en son temps, à des tarifs particulièrement prohibitifs, s’est avérée impropre à la consommation du fait d’une teneur particulièrement élevée en bromates et nocive pour la santé».