Le traitement de l'information, un processus rigoureux

Au journal Le Pélican, une information peut nous parvenir de différentes manières : par un communiqué de presse, via une personne témoin d’un évènement ou encore à travers les réseaux sociaux.

DÉBATS D’IDÉES ET VÉRIFICATION DES SOURCES
La première étape du traitement de l’information, c’est la conférence de rédaction. Elle a lieu tous les matins. Celle du lundi est la plus importante, car c’est à ce moment que l’équipe organise les éditions à venir. Nous listons les sujets et en fonction des évènements qui sont prévus dans les prochains jours, nous répartissons le travail et décidons des sujets qui feront l’objet d’une enquête. La conférence de rédaction est également un moment privilégié pour réfléchir à la déclinaison de chaque information dans nos différents supports (hebdomadaire, Pélican midi, réseaux sociaux,...). C’est aussi un espace pour confronter les idées et ainsi décider du meilleur angle à adopter pour chaque article. Nous nous assurons que les informations soient confirmées par plusieurs sources indépendantes.

HIÉRARCHISER ET SYNTHÉTISER
Une fois le cadre posé, chaque journaliste lance ses sujets. Ils partent en reportage, sur le terrain, appareil photo à la main. Dans un souci de proximité, les reporters vont à la source, quel que soit le sujet. L’objectif est de récolter des informations, mener des interviews ou vérifier des renseignements. Cela se fait aussi par téléphone. Les journalistes ont souvent plusieurs articles à réaliser en parallèle et doivent donc avoir une organisation millimétrée. Les journées passent très vite et l’actualité
est extrêmement riche à Saint-Martin.

De retour du terrain, il faut concevoir l’article avec les éléments glanés. Le contenu de l’article doit expliquer les faits en donnant la parole à chaque partie. Le texte doit être clair et précis sans noyer le lecteur dans des détails inutiles. Le journaliste écrit ensuite le «chapo», sorte de petit résumé percutant entre le titre et le texte. Enfin, le titre ne doit pas être négligé afin de susciter la lecture.

Avant d’être publié sur notre site internet, chaque article est relu deux fois. C’est à ce moment qu’intervient le maquettiste pour monter le visuel de notre édition Pélican midi sur la base de photos et titres sélectionnés par les journalistes qui ont pris soin de hiérarchiser l’information avec une question quotidienne à laquelle il faut répondre : quel sujet ira en une ? Une fois montée, l’édition est envoyée à nos abonnés à midi. Entre-temps, les articles sont déclinés en photos, vidéos et posts sur Facebook et Instagram.

JEUDI, JOUR DU «BOUCLAGE»
Pour notre édition papier du vendredi, le procédé est similaire. Cependant, les articles de l’hebdomadaire sont plus longs et plus détaillés que ceux destinés uniquement au web. Le journal du vendredi est un support qui nous permet de publier nos enquêtes, de réaliser des interviews plus approfondies ou de raconter en détail un reportage. Ces articles sont écrits tout au long de la semaine et doivent impérativement être prêts pour le jeudi, jour du «bouclage». Les journalistes évitent de prendre des rendez-vous ce jour en particulier, pour se consacrer à plein temps à la finalisation du journal. C’est un véritable travail d’équipe entre les journalistes et le maquettiste. Celui-ci monte les pages sous format PDF qui sont ensuite relues par au moins deux personnes. Le choix de la Une est également très important et fait l’objet de discussions tout au long de la semaine, tant pour le choix du sujet que pour la photo. Lorsque l’ensemble des pages qui constituent le journal sont prêtes, elles sont envoyées à l’imprimeur. Les articles du journal du vendredi sont également déclinés sur nos réseaux sociaux afin de diffuser l’information au maximum et toucher une large audience. Une fois toutes ces tâches terminées, on recommence dès le lundi matin !