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justice
Six mois de prison avec sursis pour des violences sur ses enfants

Par Juliette Leclercq      15 février 2023 à 09h49
Une mère était jugée jeudi 9 février pour des violences sur ses deux enfants âgés de 6 et 9 ans. La prévenue minimise les faits et assure que ses enfants exagèrent. Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis.
Jeudi 9 février, une femme comparaissait devant le tribunal de Saint-Martin pour des faits de violences sur ses deux enfants, alors âgés de 6 et 9 ans. « En septembre, votre fille a indiqué à son père que vous l’aviez frappée avec un câble de téléphone », expliquait le tribunal au début de l’audience. « Elle a affirmé que ce n’était pas la première fois et que vous la frappez régulièrement avec la main ou une chaussure sans raison. Elle assure que vous frappez également son petit frère ». Un examen médical établira que les traces sur le corps de la petite fille sont compatibles avec ses déclarations.

« Ils exagèrent »


La mère reconnaît devant le tribunal avoir donné « deux coups » à sa fille, car « elle m’avait insultée. Les deux enfants se disputaient, il était tard. Quand elle fait des bêtises, je donne une tape ».

Au cours des auditions, le petit garçon a lui aussi confirmé les propos de sa grande sœur et expliqué qu’il se faisait à manger tout seul. « Il a expliqué de façon très détaillée la manière dont il prépare des hot dog ». «Il raconte n’importe quoi », tranche la mère. « Ils exagèrent ». Face à l’attitude de cette mère qui ne semble pas comprendre ce qui lui était reproché, le tribunal s’agace. « Avez-vous compris qu’il est interdit par la loi de taper ses enfants ? ». La mère campe sur ses positions. « Ils exagèrent. C’est juste parce qu’ils veulent vivre chez leur père ».

« Des enfants tristes »


« Les enfants disent être frappés quotidiennement depuis plusieurs années », affirme le représentant de l’association France victime qui intervient en qualité d’administrateur ah doc. « J’ai rencontré des enfants tristes. Ils ne comprennent pas leur mère. Ce type de comportement handicape leur développement ».

« Quand on n’assume pas, on ne peut pas évoluer », a déclaré le procureur. « Pour la justice, c’est préoccupant d’avoir à faire à des personnes qui ne se remettent pas en question ». Le ministère public dénonce « l’arrogance » de la prévenue et décrit une femme « dans la toute-puissance ». Ces enfants « ont besoin de leur maman pour se construire. On ne peut que s’inquiéter pour leur avenir. Je vous invite à changer d’attitude, il n’est jamais trop tard ». Le procureur requiert 8 mois de prison assortis d’un sursis simple.

La prévenue, qui n’était pas assistée d’un avocat, n’a pas souhaité s’exprimer à l’issue des réquisitions. Elle a été reconnue coupable et condamnée à six mois de prison avec sursis. Elle devra également verser 800€ pour chacun de ses enfants. Une somme qui sera utilisée pour eux via France Victime. Entre-temps, le juge des enfants avait ordonné leur placement chez leur père.


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